Les Sept Serpents
Faîtes vos vœux
Les vœux sont faits, rien ne va plus, rien ne t’a plu.
Le Sept tique mais au charme le Sept sera.
De sphinx ascète alors...
Principe ToutAzim' : Un dico.
Un mot. On tourne tout doucement les pages à la rencontre d'un autre mot. On s'arrête.
On l'observe. Puis on va le laisser parler. Il aura toujours beaucoup à nous
apprendre. Le but sublime et avoué de cette quête, est et sera, de débusquer le
fou et le beau au-delà du flou de chaque mot. L'ivresse supplémentaire, étant
de trouver un lien, une harmonie, voir une fusion, entre tous.
Allons !… faisons tourner les pages !
Sept - Sérail - Serment - Sermon - Serpent - Sérum
Subtile série !... Voyons de plus près :
De lui (l’Être) proviennent les sept souffles, les sept flammes, les sept bûches, les
sept oblations, ces sept mondes-ci dans lesquels circulent les souffles
siégeant dans le for intérieur, disposés sept par sept.
Upanishad, dans le Veda.
Symbolisme du nombre Sept
Ce
nombre est celui de l’Equilibre, de la Pureté et de l’Harmonie, c’est
une constante que l’on retrouve dans beaucoup de phénomènes et de
symboles
ésotériques. Rattaché à la Sphère de Vénus, ce nombre est celui de
l’Amour qui fait de lui un élément central dans la magie vénusienne et
magie d’Amour. www.luxsanctuary
Hum, ça fleure bon l’harmonie « septuelle » tout ça.
Approfondissons...
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La belle au bois dormant (Charles Perrault)
Ils
allèrent à toutes les eaux du monde, voeux, pèlerinages, menues
dévotions; tout fut mis en oeuvre, et rien n'y faisait. Enfin pourtant
la reine devint grosse, et accoucha d'une fille: on fit un beau
baptême; on donna pour marraines à la petite princesse toutes les fées
qu'on pût trouver dans le pays (il s'en trouva sept),
afin que chacune d'elles lui faisant un don, comme c'était la coutume
des fées en ce temps-là, la princesse eût par ce moyen toutes les
perfections imaginables.
Belle au bois ronflant ou fée néant ?
Glissons silencieusement vers le sérail
Le sérail, avec la multiplicité des femmes, apparaît encore
comme un lieu de profusion. Les auteurs n’ont de cesse de louer
la splendeur de tous les objets retrouvés, des parures féminines
aux ornements picturaux en passant par l’ameublement. « La Maison
des Empereurs Ottomans, écrit Mademoiselle de La Roche-
Guilhem dans son Histoire des favorites, est toujours pleine d’objets
agréables propres à dissiper les plus tristes idées, & c’est là
que l’on voit ordinairement entrer ce qu’une infinité de climats
divers ont de plus rare. » Régal pour l’oeil autant que pour tous
les sens, les palais des sultans et des princes barbaresques matérialisent l’opulence en ce qu’elle a de plus éclatant. … Construction verbale, le sérail reste un endroit fictif, situé en
dehors du temps et de l’espace réel. Dès lors qu’on tente d’en
préciser les mystérieux contours, le texte révèle d’importantes
lacunes. Du palais d’Andrinople, si souvent évoqué, on ne retient
que la proximité de la Marise, la hauteur des murailles, la densité
de la végétation, l’abondance des canaux qui l’entourent. Il serait
en effet fort naïf de notre part de chercher dans ces minces repères
descriptifs un reflet fidèle ou même ressemblant du bâtiment
de jadis. À travers le prisme de l’imaginaire, les harems ottomans
ou même barbaresques se donnent à voir sous un jour idéalisé,
insaisissable.
…Dans Zulima ou L’amour pur, l’épouse d’Ibrahim offre à Léonor une cachette dans « l’appartement de son Serrail le plus éloigné » afin de la « dérober aux yeux » de son mari, alors que la sultane Phédime
propose à son amie Zulima d’envoyer Léonor dans son
« Serrail secret » de sorte que le prince Ébérard ne la découvre
point. Tantôt sépulcre, tantôt refuge, l’appartement des femmes
présente dans la fiction narrative une façade ambiguë dont il convient
de préciser les implications symboliques.
L’imagerie du sérail dans les histoires galantes du XVIIe siècle - Marie-Christine Pioffet, Université York (Toronto)
D'aucuns railleront toujours que l'amour s'éraille chaque jour
On a souvent tendance à confondre harem et sérail. Il est
vrai que les deux mots avaient des sens qui n’étaient pas si éloignés…
Mais au départ, le sérail était simplement le palais du sultan… Puis il
a désigné toute l’atmosphère parfois
Et sérail a aussi
été considéré comme désignant la partie particulière du palais réservée
aux femmes … donc plus ou moins synonyme de harem…
Un troisième mot
mérite d’être signalé : gynécée… . Là il s’agit, étymologiquement de la
partie de la maison réservée aux femmes, dans l’antiquité grecque… Et
le mot est également utilisé au sens figuré… Mais plutôt pour désigner
une atmosphère uniquement féminine.. non pas l’appartement des femmes
qui appartiennent à un homme, dans une logique de pouvoir étonnamment
phallocratique… Mais l’appartement des femmes qui vivent entre elles…
et semblent se passer d’homme.
délétère d’un palais : il s’y noue des intrigues, il s’y trame des
complots… Des coteries secrètes se forment… Et encore maintenant,
lorsqu’on dit de quelqu’un « il est du sérail… il a été élevé dans le
sérail… » cela signifie qu’il est familier de mœurs du pouvoir, et
surtout des coulisses du pouvoir… il connaît ce genre de musique ; il
sait déchiffrer les codes… il n’a rien du naïf… RFI-Y. Amar - Coproduction Cndp
Hiérarchie des femmes du Harem :
-gedikli : femme de chambre affectée au service personnel du sultan et dont on espère qu’il honorera la couche. 5ème rang parmi ses femmes.
-gözde : femme qui a réussi à attirer l’attention du sultan. 4ème rang.
-ikbal : favorite du sultan dont il honore occasionnellement la couche. 3ème rang.
-haseki : favorite du sultan qui lui a donné un enfant, non encore inclus parmi les princes ou princesses impériaux. 2ème rang.
-Kadin : « épouse » non mariée mais officielle du sultan. 1er rang.
Rappelons que le mot Harem vient du mot arabe « haram » qui signifie « ce qui est défendu par la religion, sacré ».
Sehahat Erol - Conseils de lectures : Michel de Grèce, La Nuit du Sérail
... Sous ce sérail, susurrons d'irraisonnables serments !
Le Serment d’Hippocrate,
sans doute le texte que la postérité a retenu comme le plus fameux des
écrits médicaux de l’Antiquité grecque, prend en une phrase position
sur l’avortement : « Je ne remettrai pas non plus à une femme de pessaire abortif ».
Les commentaires de ce passage du Serment ont été et sont toujours
nombreux et donnent lieu à de multiples controverses. Mais une
lecture littérale permet d’affirmer qu’il ne s’agit nullement d’une
interdiction pure et simple de l’avortement, mais seulement d’une
interdiction d’un type de pratique abortive en raison de sa
dangerosité. Car les femmes grecques se mutilent et meurent d’avoir des
enfants, mais aussi de ne pas pouvoir en avoir et sûrement de ne pas en
vouloir. Les médecins le savent.
Lydie BODIOU, « Le Serment d’Hippocrate et les femmes grecques ».
L'impossible a plus de force que le serment dit un proverbe basque.
Le serment du Chevalier
1/ Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observeras ses commandements.
2/ Tu protègeras l'Eglise.
3/ Tu défendras tous les faibles.
4/ Tu aimeras le pays où tu es né.
5/ Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi.
6/ Tu combattras les infidèles avec acharnement.
7/ Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine.
8/ Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
9/ Tu seras libéral et généreux.
10/ Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
Voici comment se déroulait la cérémonie de l'adoubement (armement du chevalier).
La
première cérémonie était un bain où l'on mettait l'aspirant, c'était un
symbole de purification morale. Au sortir du bain, on l'habillait d'une
tunique blanche, insigne de pureté ; d'une robe rouge, marque de ce
qu'il était tenu de répandre
son sang pour sa foi et son devoir ; d'un justaucorps noir, souvenir de
la mort qui l'attendait, comme tous les hommes. Purifié et vêtu, il
observait un jeûne rigoureux de vingt-quatre heures. Sur le soir, il
entrait dans l'église et passait la nuit en prières. Le lendemain
matin, il se confessait, communiait, assistait à la messe et entendait
ordinairement un sermon sur les devoirs de la chevalerie, puis il
s'avançait vers l'autel, l'épée de chevalier suspendue à son cou ; le
prêtre la détachait et la lui rendait après l'avoir bénie. Le jeune
guerrier allait ensuite s'agenouiller devant le seigneur qui devait lui
conférer son titre ; il lui récitait quelque demande comme celle-ci : «
Si vous pri qu'en guerdon de mon service me doigniès armes et me faîtes
chevalier », et il prononçait le serment de rester toujours fidèle à la
religion et à l'honneur. Le seigneur lui donnait l'accolade,
c'est-à-dire, trois coup du plat de son épée sur l'épaule ou sur la
nuque, quelquefois un léger coup de la main sur la tête et lui disait
une sorte de sermon. Puis « On amène le cheval, on apporte les armes,
on le revêt d'une cuirasse incomparable, formée de doubles mailles que
ni lance ni javelot ne pourraient transpercer ; on le chausse de
souliers de fer fabriqués de même à doubles mailles; des éperons d'or
sont attachés à ses pieds ; à son col est suspendu son bouclier, sur
lequel sont représentés deux lionceaux d'or ; sur sa tête on pose un
casque où reluisent les pierres précieuses, ou lui remet une lance de
frêne à l'extrémité de laquelle est un fer de Poitiers ; enfin, une
épée provenant du trésor du roi. »
(Extrait de Comment Geoffroi Plantagenet, Due d'Anjou, fut armé chevalier en l'an 1127.) www.medieval.mrugala.net
Plus facile d'être chevaleresque que d'être
chevalier.Restons humbles, écoutons ce sermon.
Sermon
La mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure.
Saint Augustin (extrait d’un sermon)
Paul Gauguin, Vision après le sermon ou Le Combat de Jacob avec l'Ange, mi-août-mi-septembre 1888. Huile sur toile. 73 cm X 92 cm. National Gallery of Scotland, Édimbourg.
La Vision après le sermon (National Gallery of Scotland, Édimbourg), que Paul Gauguin (1848-1903) peignit durant l'été de 1888 lors de son séjour à Pont-Aven, n'est pas à proprement parler une œuvre « primitiviste » : c'est l'influence japonaise qui y prédomine, en particulier celle d'Hiroschige dont plusieurs gravures sur bois sont proches de tel ou tel élément du tableau (l'arbre au tronc en diagonale, Jacob et l'Ange, les Bretonnes). Mais il marque dans la peinture de Gauguin une évolution capitale, stylistiquement vers le synthétisme, et du point de vue du sujet vers le symbolisme. Cette évolution permettra au peintre d'intégrer plus facilement des thèmes et des formes issus de civilisations non occidentales, ou de choisir dans la tradition occidentale elle-même des épisodes que n'avait pas véritablement retenus la tradition classique (l'art byzantin par exemple). Gauguin va systématiquement les rechercher et les intégrer à son travail dans les années suivantes, et c'est à ce titre que La Vision après le sermon peut se comprendre comme un jalon capital de son « primitivisme ». Encyclopædia Universalis.
Le refus de la violence par fidélité au Sermon sur la montagne est encore au cœur de la doctrine de Léon Tolstoï (1828-1910). Il en expose la théorie dans Le Royaume des Cieux est en vous (1893) et prend la défense des doukhobors, groupe religieux persécuté pour son refus de porter les armes. Sollicité par Gandhi, Tolstoï entre en correspondance avec lui (Lettre à un Hindou) et c'est probablement par Tolstoï que Gandhi découvre la dimension non violente des Évangiles.
Il écrit à Gandhi : Plus je vis et plus je veux ‑ la
mort approchant ‑ faire connaître à autrui mes sentiments les plus
profonds. Il s'agit de ce qui pour moi, prend une importance immense ‑
de ce qu'on appelle la « non‑résistance ». En réalité, cette
non-résistance n'est rien d'autre que l'enseignement de l'amour, non
faussé par des interprétations mensongères. L'amour c'est‑à-dire
l'aspiration vers l'harmonie des âmes humaines et l'action qui résulte
de cette aspiration ‑ l'amour est la loi supérieure, unique de la vie
humaine. Tout homme le sait pour l'avoir senti au plus profond de son
âme ‑ nous le percevons si nettement chez les enfants ‑ tout homme le
sait jusqu'au jour où le mensonge de tous les enseignements,du monde
jette dans la confusion ses idées. Cette loi fut proclamée par tous les
Sages de l'univers, aussi bien par ceux de l'Inde et de la Chine que
par ceux de l'Europe, Grecs et Romains. Et je pense qu'elle a été très
clairement exprimée par le Christ lorsqu'il dit: « Elle seule contient toute la loi et les prophètes. » Troisième et dernière lettre de Tolstoï à Gandhi.
Troisième et dernière lettre de Tolstoï à Gandhi
Le serpent
qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que
l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit.
Friedrich Nietzsche
L'indien observa un long silence méditatif. Puis il commença d'une voix sourde : "Le serpent peut être de deux sortes. Il est venimeux ou constructeur. S'il est venimeux, il tue d'un baiser. S'il est constricteur, il tue d'une étreinte. Le premier n'est qu'une bouche, le second n'est qu'un bras. Mais c'est toujours par un geste d'amour qu'il tue". Michel Tournier, Eléazar ou la Source et le Buisson p. 101.
Le saint lévrier. Guinefort, guérisseur d'enfants depuis le xiiie siècle
Dans le recueil d'exempla qu'il rédige dans les années 1250, le dominicain Étienne de Bourbon consacre un chapitre à l'étrange « superstition » qu'il a découverte dans la Dombes, au nord de Lyon. Les paysans y vénèrent « tel un martyr » un « chien lévrier » enterré dans un bois où s'élevait jadis un château. Un jour, alors qu'il dormait dans son berceau, le fils du seigneur de ce château fut menacé par un « grand serpent ». Le lévrier du seigneur, qui se trouvait dans la chambre, s'interposa et, après une lutte acharnée, il tua le serpent. Quand le seigneur entra dans la chambre, il vit le chien ensanglanté et, croyant qu'il avait dévoré son enfant, il le tua d'un coup d'épée. Comprenant ensuite sa méprise, il fit mettre le lévrier en terre et fit planter des arbres à l'endroit de son inhumation. C'est dans ce bois que les femmes de la région, à l'époque de la prédication d'Étienne de Bourbon, « portaient leurs enfants [malades] à saint Guinefort ». Guidées par une vieille femme qui leur indiquait les actes à accomplir, elles effectuaient divers rituels destinés à obtenir la guérison de leur enfant. Il leur arrivait notamment d'adjurer « les faunes qui étaient dans la forêt de Rimite de prendre cet enfant malade et affaibli qui, disaient-elles, était à eux ; et leur enfant, qu'elles avaient emporté avec eux, de le leur rendre gras et gros, sain et sauf ». Étienne de Bourbon décida d'arrêter ce culte "superstitieux " : il fit exhumer les restes du chien et couper le bosquet, ordonna que l'on brûle le tout et interdit à quiconque de perpétuer les pratiques jusqu'alors en usage.
Marlène Albert-Llorca
Serpents contre Serpents
Le serpent est le symbole à la fois du principe mâle et du principe femelle. Une ancienne légende dit qu'Alexandre le Grand était né d'un serpent. Et dans la tradition chinoise, un Dragon Jaune ressemblant à un serpent est considéré
comme le symbole du Logos Céleste. L'incarnation spiralée d'une idée anagogique, une idée qui élève l'esprit, comme une bouffée de fumée montant vers les cieux, se dispersant et ensuite se dissolvant dans le ciel bleu de la connaissance absolue, et devenant la bannière des Gnostiques Ophites, vénérant la Déité Supérieure sous la forme d'un serpent. Les premiers chrétiens connaissaient un étonnant symbole, l'Amphisbène, un serpent à deux têtes
formé de deux moitiés, une noire et une blanche, les deux protagonistes
du dernier combat, en un seul corps. Le Christ et l'Antéchrist n'ont
tous deux qu'un seul argument: l'Homme -- dégénéré rampant de cette
époque finale, roulant dans le marais des illusions transparentes, ne
tirant sa vie que de l'âme avide et décadente de ses victimes.
"Nous allons vous guérir avec du poison" (un essai sur le serpent) Alexandre Dugin
"La même démarche m'a fait chercher le
bruit caché dans le silence, le mouvement dans l'immobilité, la vie
dans l'inanimé, l'infini dans le fini, des formes dans le vide et
moi-même dans l'anonymat."
Joan Miro - Rythme du passage du serpent
Il y a au Caire, comme dans l'Inde,
ce que l'on appelle des charmeurs de serpents ; je crois vous en avoir
déjà parlé quelque part : ce sont des hommes qui se promènent dans les
rues du Caire avec des boites, des sacs ou des paniers contenant des
reptiles de toute espèce ; lorsqu'ils croient l'endroit favorable à
donner une représentation, ils s'asseyent à terre, se mettent à frapper
à deux ou trois sur des tambours qui rendent une note monotone ; un
troisième ou un quatrième remplit sa bouche d'une herbe qui sent la
menthe, et envoie des bouffées d'haleine parfumée dans toutes les
directions.
Cette
double préparation faite, on ouvre sacs, boîtes ou paniers ; les
serpents se secouent, sifflent, se dressent, et se mettent. à danser,
en prenant pour appui le dernier tiers de leur corps, une espèce de
gigue qui ravit les descendants des Pharaons au Caire et des Ptolémées
à Alexandrie.
Les charmeurs vont, en outre, dans les maisons,
regardant, flairant, furetant, et annonçant aux propriétaires des
susdites maisons, avec une inquiétude toute philanthropique, qu'ils ont
chez eux des serpents.
Les petits cadeaux de mon ami Delaporte – Alexandre Dumas
Après tous ces serpents, un sirop de sérum s'impose.
Vaccination, agression et désinformation
En Angleterre, Jerry Friedman poursuit son employeur suite à son congédiement, parce qu'il ne veut pas se faire vacciner contre la rougeole. Le végétarien évoque la discrimination religieuse pour refuser le vaccin car il est préparé sur des embryons de poulets.
En effet, le vaccin contre la rougeole est cultivé sur des embryons de poulets, tout comme celui de l'influenza (grippe) , de la fièvre jaune et les oreillons. Ces embryons se forment entièrement après 35 heures d'incubation. On peut voir leur cœur battre dès le cinquième jour. Les oiseaux proviennent d'immenses poulaillers contenant plus de l0 000 poules et près de 700 coqs. Pendant la période de production de ses vaccins contre la grippe, une compagnie pharmaceutique consomme l60.000 œufs par semaine.
Celui contre l'encéphalite japonaise est pour sa part cultivé dans des cerveaux de souris et des sous-produits de l'abattoir se retrouvent dans plusieurs étapes de fabrication des vaccin En plus d'être cultivés sur des cellules animales ou humaines de fœtus avortés, les vaccins baignent dans du formaldéhyde, du phenoxyethanol, du mercure, de l'aluminium, de la gélatine, du sérum bovin ou fœtal de veau, de l'albumine provenant de sang humain, de l'aspartame et des antibiotiques.
Rien d'étonnant à ce que ces cocktails vaccinaux aient de multiples effets secondaires: douleur au point d'injection, fièvre, courbatures, douleurs articulaires, crises d'asthme ou d'eczéma, allergies, choc anaphylactique, risque de mort subite du nourrisson, autisme, méningite, convulsions ,encéphalite, syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaque, diabète, lupus, polyarthrite rhumatoïde et cancers divers. L'utilisation de vaccins multiples potentialise les risques d'effets secondaires de chaque vaccin et leurs interactions est une bombe à retardement.
Ces sous-produits animaux dans les vaccins comportent un grand risque de contamination virale. Aucun laboratoire ne peut garantir l'asepsie des cellules animales servant à la culture vaccinale.
Celui contre la grippe, par exemple, en plus d'être préparé dans un embryon animal peut contenir un virus de la leucémie propre au poulet ( leucose aviaire) et être transmis à l'humain vacciné. Il possède de plus des éléments provenant du cochon car une enzyme tirée de l'estomac de l'animal sépare les cellules en laboratoire. Une découverte par des chercheurs suisses et rapportée dans le Washington Post (9 décembre 1995) fait état d'une enzyme, la "transcriptase renversée ", qui a contaminé des vaccins de la rougeole et des oreillons. Cette enzyme vient des embryons de poulet entrant dans la fabrication des vaccins. Elle a aussi contaminé des vaccins contre la grippe et la fièvre jaune. Cette enzyme est associée avec la présence de rétrovirus, une classe de virus qui peut modifier de façon permanente les gènes.
Vaccination, agression et désinformation - Publié par Dr Sylvain Desforges
On est très loin du bon vieux grog façon bouilleur, étourdissant et salvateur… Nous avons obtenu notre sérum, voyons comment ce Sept est devenu Serpent.
Les Sept Serpents
Résumé
Sorcellerie
! Quatre volumes, quatre aventures dont VOUS êtes le héros, qui peuvent
être jouées séparément, ou comme les quatre épisodes d’une grande
épopée.
En vous lançant dans l’aventure de Sorcellerie !, vous allez partir à la quête de la Couronne des Rois. Un voyage qui vous mènera d’Analand, votre patrie, jusqu’à l’inquiétante forteresse de Mampang.
Vous
pourrez choisir d’être un simple guerrier. Mais vous pourrez également
choisir d’être un sorcier : vous devrez alors apprendre les Formules du
Livre de la Magie, savoir quels sont leurs effets et comment les
utiliser.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre ces aventures. Quand aux Formules Magiques, elles vous sont révélées à la fin de ce volume. Bonne chance ! Steve Jackson
Nous allons conclure la ballade de nos sept serpents, en nous impliquant tout de même, mais alors juste prosaïquement, dans ce récit. Et pourquoi pas avec un Haïku maison.
Un
Haïku est un petit poème japonais de 3 vers. Le premier vers comprend 5
syllabes, le second vers en contient 7 et le troisième 5 encore. On peut
Haïku ToutAzim' muté
L’exercice se joue pieds nus, 17 précisément, à la limite de la braise. C’est plutôt chaud pour marcher mais on peut encore s'élever. Il s’agit d’écrire un Haïku (principe donc de 3 vers composés de 5,7,5 syllabes) avec chacun des mots proposés plus haut :
Sept, Sérail, Serment, Sermon, Serpent, Sérum
Il ne reste plus beaucoup de place, certes, mais essayons :
Sept serpents sifflaient
sans sérum, au sérail, vifs
serments et sermons.
Allez, on ne craint plus la morsure, nous avons 7 fois du sérum. Continuons :
Serments de vils serpents, au
Sérail du sermon !
La fusion est donc bien accomplie.
Pour parachever
la symbolique de ce Sept, nombre sacré, parfois lié au divin,
enivrons-nous d'épopée irlandaise, selon le manuscrit de Leinster, où
flamboient les sept qualités surhumaines de son héros.
La dignité de Conchobar fut grande sept ans après sa naissance.
Ce fut alors qu'il devint roi d'Ulster. En voici la raison: Ness, fille
d'Echaid Salbé, sa mère, n'était pas mariée. Fergus, fils de Ross,
était roi d'Ulster ; il désira épouser Ness. " Je n'y consentirai pas,
" dit-elle, " sans douaire, et ce douaire sera un an de règne pour mon
fils, afin que plus tard on appelle mon fils fils de roi. " - " Donne-lui
ce qu'elle demande, " dirent tous les Ulates. " Tu resteras notre roi,
quel que soit celui que l'on proclame et auquel on donne le nom de roi.
" Ainsi Ness épousa Fergus, et Conchobar fut proclamé roi d'Ulster.
Ness prit possession de son douaire, avec son fils, avec le tuteur de
son fils et avec sa famille. Fergus fut dépouillé au profit de
Conchobar. Ness s'empara de l'or et de l'argent de Fergus, et le
distribua aux guerriers d'Ulster au nom de son fils.
Les Ulates
rendirent un grand honneur à Conchobar. Voici en quoi cet honneur
consista. Tout homme, en Ulster, donnait sa fille adulte à Conchobar
pour dormir près de lui la première nuit, afin qu'il fût son époux. Il
n'y eut pas sur terre homme qui fût plus sage ni qui rendît de
meilleurs jugements que lui. Personne ne l'emportait sur lui, car
jamais il ne rendit de faux jugements, et ses dons n'avaient pas de
mesure. On ne pourrait dire combien était haute l'estime qu'on avait
pour lui. Il n'y avait pas sur terre de héros plus fort. Il se lançait
en avant au milieu du danger. Quittant la chambre des enfants royaux,
il allait se placer en face des héros, des vieux guerriers et des
braves, dans les combats et les batailles, sans croire au péril. Chaque
homme d'Ulster lui donnait l'hospitalité une nuit et le faisait coucher
avec sa femme cette nuit-là. Trois cent soixante- cinq hommes formaient
le personnel de la maison de Conchobar. En d'autres termes, le nombre
de jours qui est dans l'année est le nombre des hommes qui formaient le
personnel de la maison de Conchobar. Il y avait association entre eux.
Chaque nuit, un d'eux était chargé du repas. Celui qui avait présidé au
repas une nuit redevenait président à son tour au bout d'un an. Ce
repas n'était pas peu de chose : un cochon, un boeuf et une cuve [de
bière] pour chaque homme. Il y avait, par exception, des hommes
auxquels on ne donnait pas cela. Tel était Fergus, fils de Roeg, comme
on raconte. C'était vraiment un homme de grande taille. Le septième de
la personne de ce Fergus dépassait la personne entière de tout autre.
On comptait sept pieds entre son oreille et sa bouche ; sept mains
d'homme auraient tenu entre ses deux yeux, autant sur la longueur de
son nez, autant sur la largeur de sa bouche. Pour lui mouiller la tête
et la lui bien laver, on avait besoin d'eau plein une cuve où aurait
tenu un grand sac d'orge ; il fallait sept mains d'hommes
pour couvrir la trace de ses pieds.... et sept femmes pour prendre soin
de lui si Flidas ne venait; il lui fallait par jour sept cochons, sept
cuves de bière et sept boeufs pour le nourrir et le désaltérer; il
avait la force de sept cents hommes ; on était obligé de le laisser
diriger les repas de toute la maison pendant une semaine, à lui seul.
"Naissance de Conchobar", d'après le Livre de Leinster, dans l'épopée celtique en Irlande.
Notre promenade culturelle s’achève; car elle ne peut, bien sur, être trop exhaustive.
Aussi
je vous invite à poster vos contributions et recherches personnelles,
afin de renchérir un thème ou rebondir sur une réflexion.
Douce heureuse lecture,
et rappelez-vous: l' Amour c'est mieux copieux ! ...
Well
Tous les documents, textes et iconographie, sont légendés et ont principalement été cueillis, avec patiences et passion, dans l'infini de l'internet. Un grand Merci à leurs auteurs.